Malgré un démarrage difficile des activités industrielles de la SOSUMO (1988-1991), malgré la crise sociopolitique au Burundi d’octobre 1993 qui a duré douze ans, les performances de la société n’ont pas cessé de s’accroître d’année en année et même pendant le blocus économique imposé par les pays voisins. D’un résultat net négatif de 117 millions de FBu en 1991, la SOSUMO a pu obtenir un résultat net avant impôts de dix milliards cinq cent cinquante millions six cent soixante dix huit mille neuf cent quatre vingt dix huit FBu (10 550 678 998 FBu) en 2017.

Les superficies plantées en canne à sucre étaient de 1149 ha en 1998 et actuellement elles sont de 3880 ha. La production de sucre a connu une évolution spectaculaire, passant de 4657 tonnes en 1988 à 25 802 tonnes en 2013. Actuellement elle se stabilise à plus ou moins 20.000 tonnes.

Ces performances réalisées, malgré une conjoncture défavorable, augurent de perspectives meilleures de la SOSUMO. La demande en sucre de la sous-région (le Rwanda, l’Est de la République Démocratique du Congo et l’Ouest de la Tanzanie) restant insatisfaite, la technologie de la SOSUMO étant maîtrisée actuellement en face d’une capacité nominale de l’usine de 22000 tonnes bientôt atteinte après la phase de réhabilitation, il est actuellement envisagé l’extension des plantations de cannes à sucre et de l’usine.

Ce projet est en cours, les études sont terminées et la  SOSUMO est à la recherche de financements pour exécuter ce projet. Cette extension sera progressive et l’objectif est de doubler la production, pour passer d’une production annuelle de vingt mille tonnes de sucre (20.000 TS) à une production annuelle de quarante mille tonnes de sucre (40.000 TS) dans un premier temps. Dans une deuxième phase, les ambitions sont d’atteindre une production de cent mille tonnes de sucre (150.000 TS). L’installation d’une distillerie pour produire de l’alcool au départ de la mélasse est envisagée. Il s’agira de l’alcool de bouche, l’alcool pharmaceutique et l’éthanol pour mélanger avec l’essence carburant.

Pour la réalisation de ces objectifs, nous comptons sur le concours appréciable du Gouvernement du Burundi, des bailleurs de fonds traditionnels de la SOSUMO et de tous les partenaires extérieurs à qui nous réitérons nos sincères remerciements.

Nous sollicitons l’équipe de Direction et le personnel de la SOSUMO à garder la même ardeur au travail, à redoubler d’énergie pour gagner le pari de l’extension de l’usine et maintenir le même « trend » des performances dans cette troisième décennie de l’industrie sucrière du Burundi.

L’unité, l’amour du travail, la concertation permanente et la bonne gestion, « Toujours faire mieux » voilà la devise de la SOSUMO.

 

SOSUMO : PIONNIER DE L'INDUSTRIE SUCRIERE ET PILIER DE DEVELOPPEMENT DE LA REGION